60ème GP de Pau, affaire à suivre...



01/12/2000




C'était donc le 60ème Grand-Prix de Pau. La course automobile qui a la première porté le nom de Grand Prix est maintenant sexagénaire. A l'age où l'homme tourne une page importante de sa vie, allant souvent vers une retraite bien méritée, on pouvait légitimement se demander à l'approche de l'édition 2000, si ce n'était pas le cas de l'épreuve phare du sport automobile palois.

Si les années 90 nous faisaient entrevoir un bel avenir (retransmission en direct sur chaînes hertziennes (La 5, FR3), la F3000, qui avait alors le statut indiscutable d'ascenceur direct pour la F1, assurait le spectacle, des pilotes et écuries tricolores très brillants, le parrainage de l'un des plus grands pilotes français Alain Prost, bref des conditions royales...), la suite fut un peu moins rose et même parfois un peu grisatre. La couverture médiatique a tout d'abord baissé en quittant les chaînes nationales grand public pour se tourner vers le cable et les canaux spécialisés mais intimistes. A la même époque les cigarettiers ont été priés de cesser leurs pratiques publicitaires laissant un vide financier difficile à combler. Enfin il y a eu le gros coup dur avec le retrait de Pau du calendrier de la F3000 en 1999.

A l'aube du 60ème anniversaire la situation semblait donc délicate. Et cela s'est confirmé. Le 59ème GP s'articulait autour de 2 courses vedettes : les GT et la F3 Europe Cup. Mais cela n'a pas suffi pour faire venir la grande foule comme la F3000 et le parfum de la plus haute compétition attiraient. il fallait alors réagir et retrouver un soutien populaire afin de légitimer ntre autres les subventions municipales importantes sans lesquelles le GP aurait depuis longtemps disparu.

 


La fin de la F3000 à Pau