De grands noms
"historiques" sont ainsi passés par les rues de la cité d'Henri IV :
NUVOLARI avec l'Alfetta (managée par Ferrari), FANGIO sur Maserati, VILLORESI et la Ferrari enfin
couronnée en 1951, ASCARI, son camarade d'écurie lui succédant l'année suivante !
Et les français : WIMILLE, BEHRA, TRINTIGNANT...
Plus près de nous, citons les CLARK, BRABHAM et STEWART, DEPAILLER, LAFITTE, ARNOUX, ou encore plus récemment, JEAN ALESI, ROBERTO MORENO, le recordman de victoires étant JIM CLARK avec 4 succès en 1961, 63, 64 et 65.
Durant ces 60 années d'existence de nombreux "grands" pilotes sont
passés par Pau sans y triompher :
Les champions du monde Damon Hill, Michaël Schumacher, mais aussi Rubens Barrichelo, David Coulthard, Mika Hakkinen, Olivier Panis, Eddie Irvine, Heinz Harald Frentzen pour ne citer que les plus connus.
Enfin on peut remarquer que les vainqueurs F3000 palois ont tous accédé à la Formule reine à savoir la Formule 1. Cette tendance s'est cependant légèrement inversée dans les années 90. ( Montoya reste en suspens mais cela ne saurait trop tarder. Muller a été pilote d'essais. Gil de Ferran connait une carrière brillante en Indycar. En revanche pour Sospiri, Naspetti, Van De Poele, les débouchés n'on t pas été à la hauteur.)
Alors qu'est ce qui fait à la fois le charme et la sélectivité du circuit béarnais pour que celui-ci soit le sommet incontestable de chaque saison de F3000 ?
Il s'agit d'un circuit en ville parcourant les rues de la cité du roi Henri IV, notamment le Parc Beaumont et le Boulevard des Pyrénées.
Il faut noter que les pilotes, même s'ils redoutent comme la peste les pièges du tracé béarnais, rêvent tous d'y gagner plus que nulle part ailleurs.
En effet ce tracé est plus que sélectif et il n'est pas exagéré de dire qu'il faut être un "tout bon" pour y triompher et pour maîtriser, durant plus d'une heure et demie, un demi millier de chevaux en folie, et ce sur un étroit ruban de bitume cerné de trottoirs au ras desquels affleurent des rails plus menaçants que rassurants. De plus le circuit est souvent bosselé et d'un revêtement irrégulier, conséquence des travaux routiers normaux dans une agglomération.
La séance de qualification revêt également une importance toute particulière à Pau, car plus on est haut sur la grille, moins on aura de chances de se retrouver bloqué derrière un ou plusieurs pilotes "échoués". Les départs ont en effet toujours été redoutés pour la facheuse tendance qu'ils ont à favoriser les accrochages. On se souviendra particulièrement de 1989 ou seules 5 voitures et une roue passèrent le parc Beaumont au 1er tour.
Le tour le plus rapide jamais
couru à Pau est la propriété de Andrea Montermini (1992) en 1'08''60 ( moyenne : 144.839 km/h)
Pour plus de lisibilité, le palmarès est indexé par années. |
t l'accent sur l'histoire du Grand-Prix.
"Pau, son Grand Prix automobile " de Pierre Didelot - 1999